En mars 2020, lorsque Tina doit rentrer au Danemark pour cause de pandémie de covid après 5 ans passés à Marseille, une ville bouillonnante artistiquement avec une chaleur humaine qui lui rappelle son pays natal (le Kenya), c’est la douche froide… s’en suit une période propice à l’introspection mais aussi au doute. C’est dans cette tempête mondiale et personnelle que Tina a du trouver l’inspiration, celle de la vie, la vie de sa meilleur amie Nakiyimba qui s’est donnée la mort quelques années plus tôt. Cet album est donc un hommage à son amie Nakiyimba mais également une ode à la vie pour donner de l’espoir à toute les jeunes femmes qui doivent batailler pour s’en sortir. Tina nous emmène dans un voyage émotionnel puissant où sa voix tantôt parlée, tantôt rappé ou chanté accompagne un univers musical riche teinté de Hip-Hop, d’Afrobeat et de Funk. Nakiyimba est également le fruit de la rencontre entre Tina Mweni et David Walters avec qui elle a collaborer sur scène à de nombreuses reprises puis sur la réalisation musicale de ce 2e album. Tina Mweni affectionne particulièrement sortir de sa zone de confort en se confrontant à de nouveaux styles artistiques. Nakiyimba est un album où l’émotion et l’intention priment sur la technique pure et où la musique de David Walters avec sa touche si singulière transcende les genres et mélange des ambiances à la fois HipHop, Soul/Funk accompagnées d’Électro et de Musiques Africaines. Tina Mweni fait également la part belle à des artistes invités qui ont jalonnés sont parcours musical, On retrouve ainsi en featuring le chanteur et musicien kényan Makadem, le chanteur et rappeur tanzanien Domokaya, le rappeur marseillais K-Méléon, le chanteur et musicien togolais Alain Apaloo ainsi que le rappeur kényan Robah Mwenyeji.